Les six animaux merveilleux de Gobi

Les six animaux merveilleux de Gobi ou «GG 6» qui comprennent Khavtgai (les chameaux sauvages), Khulan (l’âne sauvage), Mazaalai (L’ours de Gobi), Takhi (le cheval de Przewalski), la gazelle à queue noire et l’antilope saïga en danger de disparition au monde. Ils ont lieu à Takhiin Tal (Steppe de Takhi) la terre des dernières traces de cheval sauvage (Takhi), ou une zone vacante et non peuplée de 120 km de rayon comprise dans la Grande Zone de Gobi, strictement protégée, située dans le soum de Bugat, dans la province de Govi-Altai.

Ces animaux sont des symboles du bien et de la santé des écosystèmes de Gobi. Pour protéger des écosystèmes de Gobi, qui abritent ces espèces, construire une plateforme de partenariat et renforcer les efforts de collaboration des organisations gouvernementales et non gouvernementales et du public (communautés locales) dans le cadre des activités de conservation. Un événement «GG 6» a été organisé en 2016 dans le cadre de la campagne lancée par le WWF Mongolie.

Le chameau sauvage de Bactriane ou Khavtgai

Le chameau sauvage de Bactriane ou Khavtgai n’est présent que au nord-ouest de la Chine et au sud-ouest de la Mongolie. Ce chameau à deux bosses est superbement adapté au dur désert de Gobi, où la végétation est rare, les sources d’eau limitées, les températures allant de 40°C à 40°C. Ils mangent des épines et des plantes sèches et salées, ce que les autres herbivores évitent. Ils peuvent rester plusieurs jours sans nourriture.

Lorsqu’ils accèdent à une source d’eau, ils peuvent boire jusqu’à 57 litres en une fois. Ce sont les seuls mammifères terrestres capables de boire de l’eau salée ou saumâtre, apparemment sans effets néfastes.

Mazaalai ou l`ours de Gobi

Le mazaalai est une sous-espèce d’ours brun située seulement dans le désert de Gobi de la Mongolie au monde. Il a été enregistré dans le Livre rouge mongol. L’aspect général est similaire à celui des ours bruns, mais le corps est petit. Les ours de Gobi mangent principalement des racines, des baies et d’autres plantes, parfois des rongeurs; il n’y a aucune preuve qu’ils s’attaquent aux grands mammifères.

Quand on compare aux autres sous-espèces d’ours bruns, les mâles adultes pèsent environ 96 à 138 kg et les femelles entre 51 et 78 kg. Il a du mouvement rapide. La femelle se reproduit principalement des naissances jumelles. Les recherches menées par le projet des ours de Gobi indiquent qu’il reste actuellement moins de 40 individus dans la nature. Bien que actuellement le cheptel semble stable et elle augmente légèrement, il a besoin beaucoup de choses à faire pour que ces ours aient les meilleures chances de survie.

La gazelle à queue noire

Gazelle à queue noire est inscrite dans le Livre rouge mongol comme des espèces menacées d’extinction. Elle a été estimée à environ 20 000 gazelles sur un territoire de 343 982 km carré, sur un total de 52 soums /des unités administratifs/ de 10 provinces de la Mongolie, avec une densité de 0,3 tête par 10 km. En comparant différentes études plus récentes, le territoire de distribution de la gazelle à queue noire a été réduit de 1,5 fois, montrant que sa tête a diminué de 5,8 fois et que la densité par kilomètre carré a été réduite de 6,6 fois. Tous ces faits font qu’il est urgent de prendre des mesures immédiates pour protéger cette espèce vulnérable.

Le déclin de la Gazelle à queue noire est principalement dû aux effets du changement climatique et aux actes répréhensibles directs et indirects commis par l’homme. Par qualification des catégories et critères de la Liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature, la gazelle à queue noire a été classé à l’échelle mondiale comme «vulnérable» et évalué au niveau régional comme «vulnérable». La longueur de la tête et du corps est comprise entre 97 et 118 cm. Il pèse 20-30 kg et est noire ou brune.

Khulan ou l’âne sauvage

Khulan ou l’âne sauvage est l’une des 5 sous-espèces reconnues de l’âne sauvage asiatique et représente la plus grande espèce au monde (environ 80%). Cependant, Khulan mongol a connu une diminution importante d’environ 50% depuis la fin des années 1990. L’âne sauvage mongol est classé comme en voie de disparition dans la liste rouge de l’UICN. Aujourd’hui, Khulan mongol se limite principalement au désert de Gobi en Mongolie.

L’âne sauvage mongol sont des mammifères herbivores. Ils mangent des herbes, des végétations et des arbustes et des arbres des conditions plus secs. On sait que les khulans mongols creusent des trous dans des lits de rivières asséchées et des sources d’eau pour accéder à l’eau pendant les étés chauds du désert de Gobi. Les points d’eau creusés par les khulans sont également utilisés par d’autres espèces animaux sauvages et domestiques.

Takhi (le cheval de Przewalski)

Le cheval de Przewalski (takhi en mongol) est l’ancêtre des chevaux domestiques actuels. En tant qu’espèce, il n’a jamais été domestiqué et est donc le dernier cheval véritablement sauvage au monde, bien qu’il existe d’autres membres sauvages de la famille équine.

Le nom du cheval de Przewalski vient du colonel Nicolaï Przewalski, un explorateur russe qui a repéré le cheval dans le désert de Gobi en 1879 et l’a ensuite identifié comme une espèce inconnue des scientifiques occidentaux. Bien sûr, les nomades mongols ont vécu avec cette espèce pendant des siècles. Depuis sa découverte par les occidentaux, le cheval de Przewalski est devenu une cible pour les campagnes de chasse et de capture qui ont en partie conduit à son extinction à l’état sauvage à la fin des années 1960. A cette époque, seuls 14 chevaux ont survécu dans les différents zoos européens.

En 1990, les chevaux captifs atteignait près de 1000 et on commençait à parler de réintroduction en Mongolie. Les premiers chevaux sont arrivé au parc national de Khustaï en 1992. Un total de 84 chevaux de Przewalski sont envoyé de plusieurs zoos de l`Europe en Mongolie pour la réintroduction. Aujourd’hui la population des Takhi dépasse les 2000 individus. Forme de corps La couleur de la takhi va du jaunâtre au brun rougeâtre. Une coloration blanche apparaît au niveau des narines à la bouche. La crinière du takhi se tient debout. L`hauteur des épaules du cheval sauvage varie entre 125 et 147 cm et son poids entre 240 et 300 kg. Contrairement aux chevaux domestiques, le nombre de chromosomes du cheval de Przewalski est de 66 au lieu de 64.

L’Antilope saïga

Selon les évaluations régionales internationales, l’espèce est classée comme espèce en danger critique d’extinction. La saïga mongole figure également à l’Annexe II de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction et à la Liste des 100 espèces menacées d’extinction au monde. L’espèce est légalement protégée par les lois mongols sur la faune et la chasse et est classée comme espèce très rare dans la deuxième édition du Livre rouge de la Mongolie Répartition: l’espèce se trouve à Uushiin Gobi, à la steppe Durgun, à Khuisiin Gobi et à Shargiin Gobi dans la dépression des Grands Lacs au sud du lac Khar Us, en Mongolie occidentale. Il a une distribution limitée. Habitat: L’antilope saïga est l’espèce phare et ongulée du désert dans la dépression du Grand Lac. Son habitat convenable sont Sharga et Khuisiin Gobi. Il évite des zones montagneuses et des lieux inégales et bosselées. Causes de rareté: La diminution de L’antilope saïga est principalement influencée par les durs conditions naturelles: fréquentes de « zud » beaucoup de neige, la dégradation de l’habitat causée par le bétail (surpâturage, concurrence pour l’eau), et aussi le braconnage, le commerce illégal de cornes ainsi que les attaques des animaux prédateurs.