
Explorer les bienfaits de l’équitation lors d’un voyage à cheval en mongolie
Un voyage à cheval en Mongolie n’est pas seulement une aventure unique dans un pays au paysage grandiose, mais aussi une opportunité de profiter de nombreux bienfaits physiques, mentaux et culturels. L’équitation en Mongolie, où les chevaux sont une partie intégrante de la vie quotidienne, offre une expérience authentique et inoubliable.
AVANTAGES ET BIENFAITS DU CHEVAL EN MONGOLIE
Santé et Bien-être :
- Monter à cheval mobilise 360 articulations et plus de 400 muscles, ce qui en fait un excellent exercice complet pour le corps.
- Aide à prévenir et à traiter les problèmes de dos, les douleurs articulaires et les maladies cardiovasculaires.
- Réduit efficacement le stress grâce à une connexion apaisante avec la nature et les chevaux.
- Prévient l’apparition de maladies chroniques comme le diabète ou l’hypertension artérielle.
- Renforce la posture, améliore l’équilibre et favorise la souplesse.
Épanouissement personnel :
- L’équitation développe l’autonomie et la confiance en soi, en particulier chez les enfants.
- Vous apprendrez à comprendre et à travailler avec un cheval, une compétence précieuse qui renforce votre lien avec la nature.
- Explorer la Mongolie à cheval offre un sentiment unique de liberté et de connexion spirituelle avec l’environnement.
- Une personne qui monte à cheval devient courageuse, car l’équitation élimine la peur.
- Être capable de communiquer avec un cheval développe un grand sens de la stratégie.
- Monter à cheval exige également une grande patience, et ceux qui pratiquent l’équitation apprennent à prendre des décisions réfléchies et judicieuses.
- Monter à cheval en Mongolie est extrêmement bénéfique pour mieux comprendre et s’orienter dans la nature. Cela permet de développer un excellent sens de l’orientation et d’obtenir des informations sur les conditions météorologiques grâce aux indices de l’environnement.
- Voyage à cheval en Mongolie offre également l’opportunité d’admirer les plus beaux paysages naturels, de mieux comprendre le comportement des animaux et d’élever ses capacités d’agilité et de réactivité.
En venant en Mongolie pour monter à cheval, vous aurez non seulement la chance de profiter des nombreux bienfaits mentionnés, mais aussi de vivre avec une famille nomade, de nouer des amitiés sincères et durables et de découvrir la beauté des relations humaines authentiques. Cette expérience unique peut même vous permettre de rencontrer, au cours de votre voyage à cheval en Mongolie, votre futur(e) partenaire de vie, un(e) ami(e) précieux(se) ou un(e) associé(e) professionnel(le).
Lorsque vous parcourez les vastes steppes à cheval, vous vous reconnectez à votre monde intérieur, plongeant dans une méditation naturelle qui peut inspirer de nouvelles idées pour votre vie personnelle et professionnelle. De plus, cette aventure à cheval en mongolie vous offre une véritable échappatoire au bruit des villes et à la vie numérique, permettant à votre corps et à votre esprit de se reposer et de se ressourcer pleinement. Faire une randonnée à cheval en Mongolie en famille ou entre amis renforcera vos liens, enrichira votre relation et deviendra l’un des souvenirs les plus précieux de votre vie.
Pour enrichir vos connaissances :
Sachez que les nomades mongols, depuis des temps immémoriaux, ont développé des moyens ingénieux pour élever leur bétail et en tirer des bénéfices optimaux. À travers les âges et les différentes étapes du développement social, la viande nourrissante et le lait de qualité des chevaux ont toujours été au cœur de l’alimentation des Mongols. Les chevaux ont également joué un rôle crucial en tant que montures pour les déplacements de courtes et longues distances, ainsi que dans la vie quotidienne, comme en témoignent les récits oraux, les chroniques et les archives historiques.
En langue mongole, on trouve des expressions comme « khüleg mori » (cheval noble) et « khüleg baatar » (héros), qui reflètent l’importance du cheval dans la culture mongole. Assimiler la noblesse et la grandeur d’une personne à un cheval, comme le montre l’expression « khiimori » (fortune et énergie vitale), illustre bien le respect que les Mongols portent à cet animal.
Le cœur des rituels dédiés au cheval, emblème de l’âme et de la vitalité des Mongols, repose sur le concept de khiimori. Pour raviver leur énergie spirituelle et leur vitalité, les Mongols font flotter des drapeaux de fortune devant leurs maisons ou sur des cairns sacrés appelés ovoo. L’accent mis sur la représentation du cheval dans ces rituels témoigne de la vision du monde des Mongols, de leurs croyances ancestrales et de leur respect pour leurs ancêtres. Une personne pleine de vigueur et de charisme est souvent qualifiée de « khiimoritoi » (personne porteuse de fortune et de vitalité).
Les Mongols considèrent le cheval comme une richesse précieuse, un compagnon fidèle et une source de fierté lors des festivités. De nombreux rituels sont associés au cheval, comme l’utilisation de ses crins pour fabriquer des instruments de musique ou des étendards.
Grâce au respect et à la vénération qu’ils portent à leurs chevaux, les Mongols ont créé de nombreux chants et mélodies magnifiques dédiés à cet animal noble.
Une autre expression du respect mongol envers les chevaux est le chant traditionnel « Tümnii ekh », qui est interprété au départ des grandes courses de chevaux, accompagné du rituel de l’aspersion de lait fermenté (airag) sur les chevaux. Pendant les préparatifs des courses, les enfants entonnent également des « giingoo », des chants rituels anciens et profondément symboliques. Ces chants invoquent le dieu solaire pour protéger les chevaux et les jeunes cavaliers, en leur souhaitant prospérité et sérénité. Le giingoo est également une prière adressée à Hayankhyarvaa, le dieu protecteur des chevaux, et contient des significations spirituelles profondes. On dit que les chevaux de course, émus par la mélodie des giingoo, trouvent ainsi leur équilibre et leur élan parfaits pour le départ. Parmi les nombreux éloges dédiés aux chevaux rapides, le plus célèbre et le plus répandu est “L’Éloge de Galshar“.
Legendes de cheval mongol : L’une des nombreuses légendes, contes et épopées reflétant la relation profonde entre l’homme et le cheval en Mongolie est la célèbre Légende de Khökhöö Namjil. Cette légende raconte également les origines de l’instrument emblématique de la Mongolie : le morin khuur.
La légende de Khökhöö Namjil : Il était une fois, dans les régions orientales de la Mongolie, un jeune berger nommé Namjil. Ce dernier fut appelé à servir dans l’armée pour défendre les frontières occidentales. Doté d’une voix mélodieuse, ses chants captivants faisaient s’arrêter les cavaliers pour écouter, tandis que les passants à pied s’asseyaient pour apprécier ses chansons. Fascinés par son talent, les gens le surnommèrent “Khökhöö Namjil”, en référence à la douce mélodie du coucou. Pendant ses années de service, Namjil rencontra une belle princesse, la fille d’un noble local, et ils tombèrent amoureux. Lorsque son service militaire prit fin, la princesse, ne souhaitant pas se séparer de lui, lui donna un cheval magique nommé “Jonon Khar”, doté d’ailes secrètes, en lui disant : “Utilise ce cheval pour parcourir les distances et venir me voir.”
De retour dans sa région natale, Namjil reprit sa vie de berger, mais chaque nuit, il disparaissait mystérieusement pour retrouver sa bien-aimée. Pendant trois ans, ses allées et venues nocturnes restèrent un mystère pour ses voisins.
Une femme jalouse du village, connue pour semer la discorde, commença à observer Namjil et soupçonna que son cheval, Jonon Khar, cachait un secret. Une nuit, elle surprit le cheval dévoilant ses ailes magiques sous la lumière de la lune. Envahie par l’envie, elle utilisa des ciseaux pour couper les ailes du cheval. Privé de sa magie, Jonon Khar perd ses forces et mourut peu après. Accablé de chagrin, Namjil décida d’honorer la mémoire de son cheval bien-aimé. Il prit la crinière et la queue de Jonon Khar pour créer des cordes, ainsi que sa peau pour fabriquer une caisse de résonance. Il sculpta la tête de son cheval sur le manche de l’instrument et inventa ainsi le morin khuur, ou violon à tête de cheval.
Cet instrument devient le symbole de la culture mongole. Les mélodies du morin khuur reflètent les sons du cheval : ses hennissements, ses pas, ses courses, et ses rythmes. Avec cet instrument, Namjil trouva un réconfort et immortalisa l’esprit de son fidèle compagnon, Jonon Khar.
La légende de Khökhöö Namjil illustre non seulement l’importance du cheval dans la vie quotidienne et spirituelle des Mongols, mais aussi leur talent artistique, qui a donné naissance à l’un des instruments les plus emblématiques de leur culture.
Depuis ce jour, en jouant les longues mélodies de son morin khuur (violon à tête de cheval), Namjil se remémore son fidèle cheval Jonon Khar, éveillant en lui un profond émerveillement et une émotion indescriptible. Ainsi, selon cette légende, le morin khuur est né en Mongolie, unissant l’homme et le cheval dans une harmonie éternelle.
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