Chant diphonique mongol ( Khöömii )

« Khöömii » (litt. pharynx) désigne la technique vocale d’une personne superposant intentionnellement plusieurs sons simultanément avec sa voix, dont deux lignes distinctes : une mélodie d’harmoniques réalisée au-dessus d’un son fondamental appelé « bourdon », accompagnés de multiples résonances. https://routesnomades.fr/khoomii Il n’est pas surprenant que chaque voyageur en Mongolie souhaite, au moins une fois, écouter et découvrir le khöömii mongol. Cet art extraordinaire est non seulement un emblème qui distingue les Mongols dans le monde par leur musique, mais aussi un moyen unique de faire connaître leur culture et leur identité au niveau international.

La musique, un pont culturel entre les nations

La musique est un pont reliant les cultures à travers le monde. De nombreux artistes et groupes mongols se sont illustrés sur la scène internationale grâce à l’art unique du khöömii, ou chant diphonique. Le groupe le plus emblématique représentant cette tradition est The HU, souvent qualifié d’architecte du pont artistique reliant la Mongolie au reste du monde. Inspiré par les anciens Huns, le groupe a baptisé son style musical rock hunnique. Bien que leurs morceaux puissent sembler proches du rock traditionnel, ils se distinguent par des éléments inédits pour les auditeurs occidentaux : le khöömii et les instruments traditionnels mongols.

Le khöömii : patrimoine culturel immatériel de l’humanité

Le khöömii est une merveille du patrimoine culturel des nomades mongols. C’est une forme unique de musique traditionnelle et un art rare classé parmi les trésors immatériels de l’humanité. Cette technique consiste à produire des sons mélodieux et vibrants en utilisant l’air inspiré et expiré par la bouche et le nez, ainsi que les vibrations de la cavité thoracique et des cordes vocales.

Le khöömii varie selon les techniques, les styles et les compétences des chanteurs, donnant naissance à plusieurs types de khöömii :

Khöömii thoracique, labial, guttural, nasal, sifflé, combiné, rugissant, grondant et bien d’autres. Les Mongols apprennent souvent le khöömii en imitant les sons de la nature, tels que l’écho des montagnes, le murmure des rivières, le hurlement des loups ou le brame des cerfs. Cette méthode d’apprentissage témoigne de l’harmonie historique entre les Mongols et la nature, faisant du khöömii une forme d’art enracinée dans leur mode de vie nomade.

Reconnaissance internationale : En 2010, le khöömii a été inscrit sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO. Cette reconnaissance met en lumière l’importance de cet art pour l’identité culturelle mongole et son rôle unique dans le patrimoine mondial.

Avec des artistes comme The HU et l’engagement des communautés mongoles, le khöömii continue de captiver le monde, tout en restant une expression vivante de la riche culture nomade.La musique, un pont culturel entre les nations

La musique est un pont reliant les cultures à travers le monde. De nombreux artistes et groupes mongols se sont illustrés sur la scène internationale grâce à l’art unique du khöömii, ou chant diphonique. Le groupe le plus emblématique représentant cette tradition est The HU, souvent qualifié d’architecte du pont artistique reliant la Mongolie au reste du monde. Inspiré par les anciens Huns, le groupe a baptisé son style musical rock hunnique. Bien que leurs morceaux puissent sembler proches du rock traditionnel, ils se distinguent par des éléments inédits pour les auditeurs occidentaux : le khöömii et les instruments traditionnels mongols.